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Toulouse, Haute-Garonne, France

samedi 16 février 2008

Il n'est jamais trop tard...

...pour faire trop tard!
Voici, plus d'un mois après la confection de cette galette, la recette en images...




Premièrement, on étale de la pâte feuilletée. Pour bien faire, on la fabrique, mais - Pierre me pardonne - une fois n'est pas coutume cette galette fut faite avec les restes de la pâte feuilletée du réveillon. Signalons toutefois que cette pâte, achetée chez Métro, est exclusivement à base d'eau, de beurre AOC, de sel de Guérande et de farine de Gruau, sans autre forme, sinon de procès, du moins d'additif. Et on fonce un moule préalablement beurré et fariné.





On sort ensuite la frangipane préalablement confectionnée avec amour et avec Sandrine. On s'efforcera d'oublier quelle quantité de beurre il y a dans une vraie frangipane....






On étale icelle à l'aide d'une spatule coudée (pour ne pas tasser les bord de l'abaisse de pâte du dessous).




Puis on recouvre d'une abaisse de pâte pour le dessus, on festonne...











Et on incise légèrement en croisillons pour faire joli.
Si l'on tient à se faire suer pour le plaisir, on peut aussi écrire "Swing Fever" en lettres de pâte. Je vous concède que c'est plus rigolo qu'esthétique...






Puis d'un geste souple fort bien rendu par cette photo de Marion, on dore (je suggère un jaune d'œuf détendu à l'eau et à peine salé: un jaune seul fait une croûte, le blanc noircit, l'eau craquèle).



Voilà c'est fait. Comme on a oublié la fève, on soulève le 'F' de Fever et on la glisse discrètement.









C'est le moment d'enfourner. Le four à vapeur étant idéal pour faire feuilleter les pâtes du même nom, on l'utilise. Mais le four multifonction à ouras fermé fait fort bien l'affaire. Si on a du rab' de pâte et de frangipane, on confectionne à l'élue de son cœur un petit ramequin pour qu'elle goûte avant tout le monde...






Et voilà le travail!!!

vendredi 15 février 2008

Retour de flamme.


Vous en souvenez-vous ? Je vous parlais ici de four à vapeur comme le seul moyen de faire un pain à la croûte décente... Et bien depuis Octobre, date de notre emménagement - à grand renfort de copains - route de Grenade, je suis l'heureux propriétaire d'une machine de ce type.

Ceci faisait partie de la grande promotion que Marion m'a faite: pour un changement de domicile, une cuisine plus grande et le droit d'acheter un four supplémentaire! Inutile de résister à de telles sirènes, nous déménagions et j'allais in petto à la coopé Airbus me fournir en ce four qui en vaut presque deux comme le -déjà fort beau- four multifonction qui m'accompagne depusi quelque temps dans mes explorations et mes traditions de cuisine.

Et bien figurez-vous que le miracle s'est produit: j'ai entendu Marion dire "finalement, ce four c'est une bonne idée". Quand on sait à quel point l'idée même de l'arrivée d'un nouvel ustensile de rien du tout comme un entonnoir à piston la met dans de fort méchantes dispositions, je n'étais pendant cette déclaration pas moins béat que Bernadette Soubirous, à laquelle nous souhaitons un joyeux anniversaire.

Pourquoi un tel enthousiasme de ma moitié à l'endroit de ce consommateur d'énergie, d'eau déminéralisée et d'espace au sol ? Tout simplement parce que c'est un fait: le pain qui en sort est tout bonnement ... du pain. Croûte fine et dorée, mie développée (en plus il fait étuve pour lever à 40°... ) que demande le peuple? Ben euh... du pain! Surtout celui au lard et au beaufort! Ah, si Marie-Antoinette avait connu Siemens!

Enfin signalons au passage que ce four fait de la crème renversée un jeu d'enfant: cuisson sans bain-marie à 85° pendant 30 minutes, les crèmes sont lisses, fondantes, en un mot: Hmmmmmmm.

Kuisinetown, 0 âme et un croquemort .. euh .. mort.

Bonjour étranger...

Comme tu peux le voir, la seule porte encore gondée du saloon de Kuisinetown est mangée aux (ter)mites. Les fenêtres des maisons qui ne sont pas barricadées ne sont que tessons dépolis par le sable que le vent du désert soulève jour et nuit dans la seule rue de cette petite bourgade jadis prospère et qui n'est plus qu'un souvenir*.

Mais ça va changer, qu'on se le dise! Haut. Et fort. Surtout fort, parce que fort je sais faire, mais haut non. Ou alors on me tape. "Ca va changer" donc! Pour combien de temps, personne ne peut le dire, mais c'est un fait, un nouveau post va venir ranimer ce blog en coma dépassé. CEpendant, avant celà, quelques petites photos qui en diront plus long sur ce mutisme qu'un discours qui le serait moins. Court.

Première occupation qui m'a pris pas mal de temps: le canasson.


J'ai nommé, "Don de la Lande", mais il faut dire Don, sinon tout le monde rigole. Ce bel anglo-arabe est à nous depuis Juillet dernier. C'était un cheval d'Encrouchet, la ferme équestre ou depuis Septembre 2006, j'apprends à monter à cheval. "Petit Don" (le premier qui l'appelle Grodon prend du crottin derrière les oreilles) était à l'époque le seul cheval à la fois suffisamment grand pour que les grands adultes débutants puissent monter un cheval à leur taille, et suffisamment gentil pour ne pas les mettre par terre malgré les supplices auxquels sont soumis bouche, dos, encolure, etc.


Bref, au bout d'un an pendant lequel je l'ai pas mal (enfin beaucoup) monté, et après plus de 10 ans de bons et loyaux services au club, Caro a décidé de le mettre en préretraite: fini le club, fini les cavaliers trop lourds pour son dos trop creux et fini les 3 à 4 heures par jour de travail pendant les stages. Belle opération commerciale conjointe de Gaëlle et Caro, assistées par Marion qui attendait celà depuis 15 ans a peu près, et crac, nous voilà propriétaires. Qui à dit qu'au bout d'un an c'est un peu rapide ? D'accord, mais on n'avait pas un an de plus pour être sûr. Pour un prix modique et autant de matériel, nous pouvions commencer à parler de "notre" cheval. Qui, pour avoir gardé un tempérament un peu craintif quand on l'approche droit devant, est beaucoup plus calme au pansage et dynamique au travail.

J'attends avec un peu d'anxiété le moment où le pré redeviendra "galopable" pour savoir s'il continuera à se laisser attraper aussi facilement que ces jours-ci... mais chaque séance de dressage, d'obstacle, ou autre est un vrai moment de détente, d'oubli d'un certain nombre de soucis, et d'apprentissage. Le pied!







Deuxième occupation, moins écologique cette fois, mais qui me prend moins de temps quand même que le chwal: Roméo Bravo. A savoir quand même, j'ai passé pour le moment beaucoup plus de temps en cours théoriques que dans le siège gauche de RB, mais c'est un vrai grand plaisir que de ne plus toucher le sol ET d'être (pour le moment très partiellement) responsable du fait que les retrouvailles avec ce dernier ne soient pas trop brutales.

Bref ceci pour dire que comme les journées n'ont que 24 heures et qu'il vaut mieux faire quelque chose bien plutôt qu'à moitié, il a fallu choisir entre ça et d'autres activités comme la danse. Pas forcément de gaité de coeur, mais non sans prendre un peu de recul assez sain.

All in all, the kuisineblog is back for good.


*Et 3 subordonnées relatives dans la première phrase, histoire de bien resituer.